▌ Nom : Valtteri ▌ Prénom : Elena ▌ Age : 19 ans ▌ Date & lieu de naissance : Née le 5 décembre 1992, à Alrich en Autriche ▌ Emploi : Bibliothécaire ▌ Nationalité : Finlandaise ▌ Race : Humaine ▌ Sexualité : Hétérosexuelle ▌ Sous groupe : Habitante
« Physique »
Deux grands yeux sombres et envoûtants, une peau presque blanche et de longs cheveux foncés, Elena a incontestablement hérité de la beauté scandinave de sa mère. Quoi que son allure puisse laisser planer le doute sur sa féminité. Sauvage, la jeune femme peut aussi bien jouer les garçons manqués que les séductrices même si face à ses vrais sentiments elle se montre souvent malhabile. Ses jolis yeux couleur d’ébène ne dévoilent jamais ce que cache son sourire car cela fait bien longtemps qu’elle observe le monde qui l’entoure et qu’elle a bien compris que le silence et la ruse sont de mise lorsque l’on veut arriver à ses fins. Son physique gracile lui permet de se faufiler dans la nuit sans être vue. Agile, elle est très douée pour la course à pied et les diversions. Lorsque l’on passe autant de temps sans dormir, il faut bien occuper ses nuits et quoi de mieux que des explorations nocturnes pour ça. Une dernière chose, ne vous fier pas à son petit gabarit, elle est quelqu’un de fort tant sur le plan physique que sur le plan moral.
« Histoire »
Once I had a dream and this is it …
La nuit tombait doucement sur la campagne autrichienne, recouvrant ses plaines d’un voile de brume, comme dans un rêve. Seules les lumières d’une petite ville semblaient encore briller dans l’obscurité ambiante, une lueur d’espoir dans le néant à laquelle je m’accrochais désespérément. La tête appuyée contre la vitre, je somnolais. Je m’étais enfin décidée à prendre le train, à en finir une bonne fois pour toute avec tout ça. Peut-être que j’étais enfin prête à affronter le passé…
Once there was a child's dream One night the clock struck twelve The window open wide Once there was a child's heart The age I learned to fly And took a step outside…
Mon passé … Je n’en ai aujourd’hui que quelques souvenirs. Un visage, un sourire et bien sûr, l’orphelinat dans lequel j’ai passé le plus clair de mon enfance. Comment oublier St Anna… Ses murs infranchissables qui nous coupaient du monde et ses sœurs toutes gagnées par une fièvre religieuse qui les faisaient prier sans relâche nuit et jour, nous imposant leurs inlassables messes à nous, pauvres âmes délaissées de leurs propres parents, enfants indésirables nés des coucheries les plus abjectes. Nous étions des pêcheurs avant même de savoir parler tout juste bon à prier et à implorer le pardon divin. Je ne compris jamais comment on pouvait avoir une telle confiance, une telle dévotion envers un être qui n’existait pas au-delà des mots et qui de surcroit laissait mourir ses propres adorateurs dans les pires souffrances. Etait-ce cela que l’on appelait être bon ? Bien sûr, je n’avais pas à poser ce genre de question. C’était blasphème et cela m’avais valu quelques sermons agrémenter de coups de battoir. Je revois encore le visage de la mère supérieur me regarder avec dégout tandis qu’elle me battait de son vieux poignet décharné mais expert qui en avait vu bien d’autre. St Anna était un endroit terrifiant où il valait mieux savoir tenir sa langue. Mais, d’autres choses me terrifiaient bien plus encore que les punitions des sœurs. Ces choses là vivaient à l’intérieur de moi comme une vieille blessure, se réveillant sans cesse à la nuit tombée lorsque je fermais les yeux sur la réalité. Je voyais des choses que les sœurs elles-mêmes n’auraient osé imaginer. Chaque soir, lorsque le dortoir était silencieux et que seuls les pas des surveillantes de nuit glissaient dans les couloirs, j’entrais dans ce même cauchemar sanglant.
Il y avait tout d’abord une forêt verdoyante, et des rires emportés par la légère brise. Tout semblait joyeux et calme, comme dans un rêve. Une jeune femme me prenait par la main, m’entrainant à travers le bois, puis la course s’accélérait et mes petites jambes d’enfant n’arrivaient plus à courir. Et soudain tout devint sombre… J’étais couchée sur le sol et partout autour de moi, il n’y avait plus que l’obscurité et l’air frais de la nuit. Un cri déchirant se fit entendre puis d’autres bruits s’entremêlèrent. Os broyés, chairs déchiquetées, cris de douleurs venaient rompre le silence de la forêt. Autour de moi, s’étalait un véritable champ de bataille. Les corps morts retombaient sur le sol, les yeux encore exorbités d’horreur. J’entendais les supplications, les plaintes rauques et les pleurs de ceux qui tentaient de se battre. Des coups de feu retentissaient de part et d’autre … Puis un visage se posa devant moi. Ses yeux étincelaient comme deux rubis dans la nuit, tandis que du sang d’un rouge éclatant roulaient sur ses rouges. Terrifiée, je ne parvenais pourtant pas à crier ni même à bouger. J’étais pétrifiée, j’avais si peur, si froid … Qu’arrivait-il ? Puis comme elle était venue, l’apparition disparue et puis quelqu’un d’autre se pencha sur moi. Il me souleva du sol, me regardant les yeux plein de larmes, je me serrais contre lui comme s’il m’était familier ou peut-être seulement parce que j’avais besoin de ne plus voir tout ces morts autour de nous. Il parle mais je ne le comprends pas, c’est comme s’il murmurait, puis tout commence à disparaitre. L’homme retombe sur le sol et je tombe avec lui, une chute effrénée et sans fin … Et soudain je me réveille, haletante, la gorge sèche, terriblement sèche. Je tremble comme une feuille et j’ai un peu de mal à voir distinctement ce qui m’entoure. Quelqu’un court vers moi…
-Sœur Johanne …
-Ne t’en fais pas Elena tout va bien. C’était seulement un cauchemar. Tu es en sécurité ici. Calme-toi… Ca va aller.
Je regardais Johanne, parvenant enfin à discerner les contours de son visage. Elle souriait. Elle me tendit un verre d’eau que je bus d’un trait.
-C’était encore ce rêve n’est-ce pas ?
J’hochais la tête. Puis je levais les yeux pour mieux pouvoir fixer son regard.
-Qui étaient mes parents ?
-Tu sais bien que nous ne sommes pas autorisées à vous en parler. Tu dois simplement oublier tout ça et aller de l’avant. Tu verras, la vie ici n’est pas si mal.
Oublier … Oui j’ai bien tenté d’oublier et d’effacer ses images de mon esprit mais le même cauchemar me hantait toujours. C’était d’ailleurs pour ça que personne ne m’avait jamais adopté. J’avais bien été dans des familles mais la nuit, je me relevais et vivais mon rêve qui me semblait toujours plus vrai. Sorcière… Suppo de Satan… Démon … J’avais presque l’habitude d’être appelée ainsi. Les autres enfants ne m’approchaient pas. En vérité, je leur faisais peur. Mais que pouvaient-ils bien savoir de l’horreur eux qui ne sortaient jamais de ces murs ? Je m’étais rapidement accommodée à leurs regards dédaigneux et à leurs messes basses. Je voulais simplement grandir sans faire de vague et quitter cet endroit. Mais malgré les années qui passaient, les cauchemars ne disparaissaient pas. Je dormais peu et passais mon temps à arpenter les couloirs déserts. Je connaissais les heures de passages des surveillantes par cœur et savais donc quand je pouvais me faufiler hors du dortoir. Un jour, je décidais d’entrer dans le bureau de la mère supérieure, cherchant à avoir des informations sur ma naissance. A force de recherche, je finis par trouver un carnet. Un petit carnet noir caché dans le double fond d’un tiroir. A l’intérieur se trouvaient quelques notes très brèves concernant chacune des élèves du pensionnat. Lorsque je trouvais le mien, je pus y lire « Née à Alrich en 1992. Parents inconnus. Arrivée à l’orphelinat le 5 décembre 1998 dans la nuit à l’âge de 6 ans. » Un mot d’une infirmière se trouvait également là, mentionnant que j’avais été retrouvée couverte de sang mais que les plaies étaient toutes superficielles. D’après l’examen psychologique, j’étais en bonne santé mais j’avais semble-t-il perdu la mémoire. J’haussais les épaules, remettant tout en place. Je filais à la bibliothèque, cherchant un livre de géographie. Je l’ouvris faisant défiler les pages sous mes yeux. Là, sur l’une des pages je la trouvais. Alrich, une ville moyenne d’Autriche. C’était assez loin de Ste Anna, à 2 heures de train. Peu à peu, je me mis à chercher des informations sur la ville sans savoir vraiment que chercher. Je découvrais alors qu’une grande famille vivait là bas depuis toujours, les Anatolievna. Mais mis à part cette information, je ne notais pas de grande guerre dans la région ou de massacre qui pourrait correspondre à mes cauchemars.
Aussi lorsque j’eus l’âge de quitter Ste Anna, je me mis en route pour Alrich à la recherche de mon passé. Je voulais comprendre d’où pouvait venir ces cauchemars et surtout qui étaient mes parents et pourquoi m’avaient-ils abandonné ? Toutes ces questions sans réponses résonnaient dans ma tête m’entrainant inexorablement vers la vérité… Seulement étais-je de taille à affronter la réalité des choses ? La question reste encore en suspens…
Once I knew all the tales It's time to turn back time Follow the pale moonlight Once I wished for this night Faith brought me here It's time to cut the rope and fly…
Nightwish - Dark chest of wonders
« Derrière l'écran »
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Dernière édition par Elena Valtteri le Jeu 29 Déc - 21:07, édité 2 fois