« Le maquillage cache mes imperfections. La beauté m’inspire, mais mes ongles ont pourries sous la couche morte de mes syndromes »




Ce que je vais vous raconter est loin d'être une histoire, ni un conte, mais plutôt mon dossier. Une biographie de la vie insensée que j'ai menée jusqu'à ici. Je ne crois pas avoir besoin de vous faire un dessin pour vous prouver à quel point je suis malade après votre lecture. Les choses que je déteste sont nombreuses et les choses que j'apprécie sont aussi peu que je me demande parfois à quoi sers d'apprécier si ce n'est que pour être égoïste. Non, je mens. Le chant est à peu près la seule chose qui m'apporte du réconfort. Les mélodies mélancoliques composées de tristesses et de passions sincères. Ce son n'est que pureté, aucunement salis de mensonges. C'est pourquoi je regrette amèrement la sensation de dégoût que vous ressentirez après avoir tout su...

« La couleur triste du rouge imbibe ma peau. Je suis un héros qui pleure dans un conte défectueux pour enfants »




Maman, il y a quelqu'un qui me dit de faire du mal. Et après plusieurs fois à se répéter, personne ne me croyait, moi, un petit garçon de 7 ans environs. Normal, direz-vous. Il n’a que 7 ans. Il veux seulement nous faire peur et avoir de l'attention, ne vous en faites donc pas! Puis, comme nous étions une famille très riche, importante pour l'économie du Japon, ils continuaient de se fermer les yeux pour ne pas éveiller de rumeurs. Un matin, mon réveil fut brutal. C'était maman qui hurlait près de mon lit, se tenant la tête en pleurant. Oh mon fils! Mon doux seigneur! J’étais terrifié par la réaction de ma mère. C'est en regardant sur moi ainsi que sur mes couvertures que je commençai à paniquer. Mon chien, démembré, mort. L'arme du crime: la hache de mon père qui était supposer reposer dans la grange derrière la maison. Je plaçai ma main devant ma bouche car la nausée m'avait attrapé. Je vomis. Par dessus les tripes de celui qui rendait mes journées un peu moins rudes et grises. Puisque toutes les preuves étaient évidentes, mes parents arrivèrent à la conclusion que j’étais l'assassin de mon chien et nous l'enterrâmes dans le jardin. Je suis désolé, répétais-je à maintes reprises. Puis j'ajoutai Il n'avait tout simplement pas voulu jouer à la balle avec moi. Alors il a payé. Mais ça, ces paroles, je n'en était pas conscient. Ce n'était pas moi, je vous le jure! C'était lui! Leur dis-je en pointa ma tête. Voyant que mon état s'aggravait et que je semblais de plus en plus déconnecter de la réalité, mes parents m'emmenèrent consulter un psychologue. Et c'est avec effrois qu'il leur annonça que je souffrais de Schizophrénie et de dédoublement de personnalité. Bien sur, ma mère fonda en larme et mon père me regarda avec haine et mépris. Je souris. Je leur avais pourtant dit qu'il y avait quelqu'un qui voulait que je fasse du mal. Papa, il m'a dit que tu serais le prochain. Tu sais, lui là dedans! Et je me mis à rire. C'était l'autre. Avec les yeux rouge. Mon autre moi. Lucifer? Il me semble...

« C’est une idéologie qui a subit une convulsion au cerveau »




Arrête de chialer, Sakura! Tu n'avais qu'à te dévirginiser toute seule! lui dis-je en sortant des vestiaires. Et je la laissa sangloter en sang dans la cabine dans laquelle elle ce changeait lorsque j'y fit éruption. Elle m'énervait de toute façon, cette sainte nitouche. Elle qui n'arrêtais pas de se venter de sa pureté. Quelle idiote! C'est avec mon air indifférent et sans expression que je retournai en classe, prenant ma place bien calmement, comme si de rien était. Mais bien sur. Il ne c'était rien passé et ne n'avait rien fait. Combien de fois vais-je devoir le répéter? C'était l'autre. De toute façon, comme cela c'était déroulé peu de temps avant, je ne me rappelais de rien. Le professeur s'aperçut de l'absence de Sakura, bien entendu. Mais comme personne ne savait où elle se trouvait, il commença le cours sans plus d'importance. Ce fut la première fois, à 14 ans, qu'il me demanda de violer quelqu'un et pour être franc, j'avais trouvé cela très divertissant. C'était aussi la première fois que je vis le monstre que j'étais... J'avoue que mon apparence était dégoutante, effrayante, totalement abominable... Mais... Entendre sa victime implorer pitié, voir les réactions involontaires de son petit corps face au viol brutal, les souiller mentalement et physiquement. Rien que d'en parler me donne des frissons. Le viol était devenu pour moi source d'excitation sexuel et de divertissement. Le simple fait de tuer des animaux ne suffisait plus à mon second moi et il fallait que je trouve une autre stimulation et le sexe forcé en était une. Alors je commençai à violer de jeunes élèves de mon âge, voir 1 ou 2 ans plus jeune. J'avais une façon bien à moi de choisir mes proies. Pour moi, les lèvres étaient la chose la plus importante sur une victime, masculin ou féminin. Les lèvres sont pureté, sont mensonges, sont beauté, sont douleur, sont plaisir. Elles sont liées à toutes nos émotions du passé, présentes et futures. Quand je posais mes lèvres sur les leurs, c'était de façon douce et langoureuse. Comme pour apaiser la brutalité qui allait se passer par après. Une fois l'acte fais, je leur faisait un tendre baiser dans le cou puis je laissais ma trace en y plantant mes dents violemment. La délicate saveur du sang bouillant qui meurt glacé après s'être réchauffé... Et je repartais satisfait, vidé et je leur disais de garder le silence jusqu'à mon retour. Le Dhampire que je suis n'avait toujours pas terminé son massacre...


« Et je lèche ton agonie. Encore et encore, jusqu'à ce que je vienne... »




LA FERME ET RETIRE TES VÊTEMENTS! À mes 16 ans, j'étais devenu très violent et irritable. Des médicaments? Je ne les ais jamais prit. Je ne suis pas malade mentale! Simplement un homme normal avec un second moi... C'est tout. Comme toutes drogues, quand l'une ne suffisait plus, il fallait trouver plus fort et excitant. Dans une forêt, en pleine nuit, j'avais kidnappé deux jeunes hommes de 16 ans environs. Hum, kidnappé est un bien grand mot. Car ils n'avaient eu guère le choix puisque je les menaçais à l'aide d'une arme blanche. Bref, je les amenai dans la grange derrière la cours de ma maison. C'était assez loin donc personne n'allait nous entendre. Je commençai donc mon petit divertissement en les forçant à se toucher mutuellement... Eh oui j'étais vulgaire, que voulez-vous! Voyant que je ne pouvait vraiment plus tenir en place, je décidai de me joindre à la partie en ordonnant à l'un d'entre eux de m'obéir et l'autre en l'obligeant à regarder la scène. Puis je viola le premier. Je n'avais jamais été aussi loin durant mes viols et je sentais l'adrénaline faire surface en moi. Le deuxième ne pu s'échapper du cruel sort que j'en avait décider. Mon corps se changea soudainement et pris l'apparence monstrueuse du Dhampire que j'étais. Je ne fus plus moi même, du moins, encore moins à cet instant... Je le viola puis l'assassina en le poignardant 74 fois sauvagement. Évidemment, l'autre s'évanouit et j'en profita pour le tuer à son tour pour que le secret soit précieusement gardé. Une fois tout cela achevé, je tremblais de tout mon corps. Je tremblais d'excitation. Cette sensation... si intense. Ce fut la première fois que je tuai un humain de mes propres mains. Et le même soir, je voulu ressentir cette même sensation de bien être une seconde fois et se fut mon paternel qui succomba à mes pulsations. Le punir de m'avoir abusé lorsque j’étais jeune. Il avait raison. La vengeance et la domination rendent puissant et inébranlable.

« Combien de fois ais-je poignardé? J'ai encore les mains tremblantes et chaudes »



Un homme parcours les rues de Tokyo depuis maintenant plusieurs mois et nous n'avons trouvés aucunes informations au sujet de l'homme qui a présentement assassiné plus de 9 adolescents, don 4 de sexe féminin et 5 de sexe masculin. Pour l'instant nous n'en savons pas plus sur l'enquête qui est menée par la police Japonaise. Tout est négatif à la télévision. Cela faisait déjà plusieurs mois, voir bientôt un an que je tuais des gens par pur plaisir. Et pour faire plaisir, ça le faisait! Ils sont vraiment stupides ses policiers. Et dire que je laisse tant d'indices derrière moi. Cause de la mort de toutes mes victimes: Viol, mutilations, marques de crocs dans la nuque et une belle rose rouge sur la poitrine. Et je répétai la même rengaine à chaque meurtre. Sauf une seule et unique fois, où je fut complètement déconnecté du monde réel. J'ai mangé le cadavre d'une de mes victimes. Je ne suis pas cannibale. D'ailleurs je me souviens d'avoir vomis quelques heures par après. C'est une chose que je déteste. L'agonie est une merveille de la nature et il faut préserver le corps qui a servi à ce plaisir égoïste. Enfin, c'est ce que je croyais dans ma tête... Mettre un gloss. doux et sucré sur les lèvres tièdes de la proie une fois achevé. Le rouge est une triste couleur, mais romantique et mélancolique. Quelle beauté. Mais arriva le jour où je fus coincé. Il m'avait avertis. Pourtant, j'ai laissé une larme perler le long d'une pétale de la dernière rose que j'eus posé sur le corps de ma dernière victime. Ma mère.

« Je suis désolé que tu n'ai pas pu comprendre ma souffrance… »




Aujourd'hui, j'avoue d'avoir des regrets sur certaines choses horribles que j'ai pu faire jusqu'à maintenant... Ce serait mentir que de nier le fait que je voudrais effacer quelques moments de mon passé, comme l'assassinat de ma mère par exemple. Chose qui n'est éventuellement pas possible bien sur. Mais mon instinct de chasseur est toujours présent, bien que j'ai réussis à pratiquement tout refouler à l'intérieur de moi même. Pourquoi... Pourquoi étais-je un monstre? Je fis d'ailleurs quelques recherches et... Dans certaines légendes, un Dhampire n’est pas le descendant direct d’un homme mort-vivant et d’une femme vivante, mais le septième descendant masculin de n’importe quelle lignée de mortels dont un ancêtre homme était atteint de vampirisme (cette dernière légende implique que les vampires soient des buveurs de sang). Si mon père aurait été un Vampire, il y a fort longtemps que je l'aurait su... Ne vous fiez pas à mon passé... Je ne suis plus la même personne. Bien qu'encore aujourd'hui je suis resté le même monstre qu'autrefois, un Dhampire. Je suis moins cruel certes... Mais je suis un être exécrable. Aujourd'hui je suis un chanteur connu mondialement, j'ai changé d'identité, de nom, de tout. Je n'ai jamais encore été attrapé par la police... Et pourtant je fais encore des victimes chaque semaines, encore et encore... Un jour nous dominerons le monde, pauvres humains faiblards... Surveillez bien vos arrières, car je suis juste derrière vous, à vous observer...