Behind Alrich
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 Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai|

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Tanguy L. Klioutchevski

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MessageSujet: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeDim 18 Déc - 21:21


    J'avais passé une nuit véritablement éprouvante, comme beaucoup d'autres soirs, j'exerçais mon second métier sous le nom de black joker *quel surnom de con quand même* mais bon, cela me permettait d'éviter de donner mon vrai nom à tort et à travers ... ! Le job d'hier soir consistait non pas à tuer mais à voler. Pour moi, c'était du pareil au même tant que j'étais aussi bien rémunéré. Et puis, voler un objet n'est pas dangereux, c'était tout bénef pour moi ! Ce que je n'avais pas prévu était la chose suivante : Il y avait beaucoup...De chiens. Bon certes ils étaient deux mais horriblement gros et terriblement hargneux ! Et je n'aimais pas tuer des animaux, c'était vraiment laid de la part d'un être vivant. Je m'étais donc infiltré dans la grande demeure en évitant toutes traces de lumière. Je devais ramener un katana qui appartenait à je ne sais plus trop qui, une histoire de frère encore ! En d'autres termes, j'en avais absolument rien à faire des détails, tout ce qui m'intéressait, c'était l'argent, rien de plus. Après avoir passé 10 bonnes minutes à essayer de crocheter une serrure, je m'engageais enfin dans la maison où seuls les claquements d'une horloge résonnaient. L'ambiance ne me plaisait pas, mais maintenant que j'étais là, autant en finir le plus rapidement possible et à mon plus grand soulagement, le katana se trouvait là, mis en évidence. En évidence ? Reculant de quelques pas, me sentis mon cœur s'arrêter lorsque que je sentis un objet se poser contre ma nuque. Et après, ce fut la révélation, l'homme qui se postait derrière moi haussa la voix, une voix victorieuse :

      « C'est bon ! On le tient cet enfoiré ! »


    Cette phrase sonnait dans mon esprit comme une trahison de la part de mon employeur...Qui était-il déjà ? J'avais oublié, quoi qu'il en soit, il m'avait envoyé ici exprès et tel un pigeon je m'étais fait cueillir. Profitant de l'inattention de mon « agresseur », je me retournais pour donner un coup de coude dans son arme avant de lui envoyer une légère flamme au visage dans l'unique but de le déstabiliser. Maintenant, il ne me restait plus qu'à sortir d'ici, facile ! Mais avant ça, le katana ! Même si cela n'était pas payé, au moins j'aurais un lot de consolation ! Une fois l'arme en ma possession, je sortis avec douceur et délicatesse de la demeure...C'est-à-dire en essayant de rester en vie face à deux fous furieux qui tiraient n'importe comment. J'étais donc sorti en cassant la fenêtre, manque de chance, c'est là que les choses ont commencées à se corser. Pris en chasse par deux bons gros pitbulls, jamais au dieu jamais je n'avais couru aussi vite. Grimpant sur tout ce qui était possible, je me livrais à un véritable running improvisé. Mais dire que je courais plus vite qu'un chien était mensonge et en effet je n'échappai pas à la morsure à la jambe et au bras gauche. Usant une nouvelle fois de mes pouvoirs pour me défaire de cette horreur, je gravis de nouveau le mur de la demeure pour continuer ma route plus ou moins en sécurité.

    Un soupire de soulagement, un tour de clé et me voilà dans mon appartement, du moins celui que je partageais avec ma sœur. Passant discrètement ma tête à l'intérieur, je me glissais ensuite dans celui-ci sans faire de bruit, cachant le Katana sous mon lit je me dirigeais vers la salle de bain en prenant bien soin de fermer la porte derrière moi. L'avantage de vivre avec Line était que niveau soin et désinfectant, on était au top ! Et ce soir, j'allais en avoir besoin ! Le reste de la soirée (et journée) ne fut pas exceptionnelle, j'avais bien désinfecté mes plaies et les avaient bien bandées. J'étais allé en cours et fait une sieste monumentale l'après-midi. Une journée banale comme je les aime ! Arrivait à présent le soir, je ne me voyais pas crapahuter n'importe où cette nuit, mais ayant beaucoup d'énergie à revendre, je m'étais donc orienté vers la boîte de nuit. Ô lieu de déchéance que vas-tu donc m'apporter ce soir ? Avalant quelques verres, flirtant et dansant pour oublier les malheurs du quotidien, je me divertissais comme je le pouvais.
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Ai Chun

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MessageSujet: Re: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeMar 20 Déc - 12:45

    Me préparant à sortir depuis maintenant une bonne heure, je n’arrivais toujours pas à me décider sur le choix de ma tenue. J’étais bloquée depuis une bonne demi-heure devant mon armoire à réfléchir à comment m’habiller. En temps normaux, je n’y aurais pas accordé autant d’importance, mais ce soir, quelque chose me disait que je ne devais négliger aucun détail. Chose que je ne comprenais absolument pas d’ailleurs. Nous étions Lundi, et j’avais passée une journée la plus banale qui soit, en cours. Je n’avais rien de particulier, ni même croisé quelqu’un. La banalité à l’état pure. D’ailleurs, même ma soirée n’avait rien d’extraordinaire. Le lundi était souvent ma journée de repos, et ayant toujours très peu de taff au niveau des cours, j’en profitais souvent pour sortir un peu. Mais même ce soir, ça n’avait rien d’extraordinaire. J’allais simplement aller en boite, danser un peu, faire un petit coucou à Hiro avant de rentrer. Alors pourquoi tant d’acharnement pour choisir des vêtements que je vais porter que quelques petites heures ? Je n’en n’avais aucune idée.

    Quoiqu’il en soit, mon choix finit par se porter sur une robe grise, parée d’une ceinture rouge. Je regardais toute les affaires déposées sur mon lit, soupirant d’épuisement à la simple idée de devoir tout ranger. Heureusement qu’aller en boite d’impliquait pas d’horaires très précises car sinon, je crois que je n’irais jamais. Après mettre habillée et avoir rangé tout le bordel que j’avais foutu, je me dirigeais vers la salle de bain pour me recoiffer et me maquiller légèrement. Je réajustais deux – trois trucs, enfilais de petits talons noirs, et quittait l’appartement avec mon sac à main, contenant tout le nécessaire de survit, et une veste. Ce n’était pas pour dire, mais il commençait à faire sérieusement froid ses derniers jours. Traversant les rues peu éclairées de la ville, j’avais tout de même réussit à trouver le courage d’y aller à pied. En même temps, moi, tant qu’il ne pleuvait pas, ça allait.

    Arrivant enfin à cette même boite ou j’avais l’habitude d’aller depuis mon arrivée ici, je rentrais sans problème dans le batiment. Une fois dans la salle ou les jeunes d’ici se détendaient – que ce soit avec l’alcool ou avec la musique – je cherchais un visage familier au niveau des platines, mais ne le trouvait pas. Je me rapprochais alors du bar, m’installai et demandai à l’un des serveurs pourquoi Hiro n’était pas présent aujourd’hui. Il me répondit qu’il avait prévenu de son absence car il était malade. Je réfléchis un petit moment en me demandant depuis quand Hiroki était capable de tomber malade. Pour moi, tout cela sentait surtout l’énorme Fake. Amusée tout de même j’offris un sourire au serveur en guise de réponse. La soirée allait donc être bien plus calme que ce que j’avais pu penser.

    Le même serveur m’apporta un verre de vodka – mélangé avec du citron – sans même que j’ai besoin de lui demander. En fait, j’étais connue ici pour être « la grande copine d’Hiro ». C’était fou l’art que j’avais de m’afficher en présence de se type. Je fis le tour de la pièce du regard alors mes lèvres rentraient en contact avec le liquide incolore, cherchant un visage connu, n’ayant pas vraiment envie de faire plus de connaissances aujourd’hui. De l’autre coté du bar, je cru voir un visage familier. Seulement, le jeune homme – J’avais eut le temps de voir qu’il s’agissait d’un homme – s’était relevé trop vite, et je n’avais pas eut le temps de le détailler. Mais j’étais sure de le connaitre. Je me relevais à mon tour et me faufila au milieu des personnes qui dansaient sur la piste pour espérer voir le visage de cette personne.

    Le bug total quand je réussis à l’identifier. Je me mordais une première fois la lèvre, m’infligeant moi-même pour douleur pour être certaine que je ne rêvais pas. Je ne rêvais pas. Tanguy Lev Podladtchikov – ou du moins maintenant Klioutchevski – se trouvait là, à quelques mètres de moi. Seulement, je ne savais pas quoi faire. Lui sauter dessus, aller l’aborder en douceur, appeler Hiro pour le prévenir. Pas la moindre idée… Et ce qui me faisait le plus peur, c’était la façon dont lui allait réagir. Nous détestait-il Hiroki et moi ? Etait-il toujours l’ami que nous connaissions ? Allait-il s’enfuir en me voyant ? Pas la moindre idée de la réponse, mais il fallait agir vite. J’avançais rapidement dans son dos pour être sure qu’il ne me voit pas, bousculant les gens qui dansaient pour pouvoir passer, et lui rentrer dedans en passant mes bras autour de son cou. Je voulais le regarder dans les yeux, mais en même temps, je n’en avais pas le courage. J’avais peur de ne lire que de la haine dans ses yeux, de voir que notre Tanguy n’était plus le même. Les larmes coulèrent sur mes joues alors que je n’arrivais pas à contrôler mes sanglots. J’avais tellement mal au cœur ! J’étais à la fois heureuse mais tellement effrayée. Deux ans… Comment savoir ce qui a bien pu se passer en deux ans pour lui ? Posant ma tête contre son omoplate, je lui murmurais doucement quelques mots, mais je n’étais pas sure qu’avec la musique et mes sanglots, il les ait compris.

      Ai – «Tanguy… Tu m’as manqué… Horriblement manqué… »

    Lâchant son cou mais agrippant désormais l’un de ses bras comme pour éviter qu’il s’enfuie, je me postais en face de lui, essayant de sourire du mieux que possible malgré les larmes. Certes, j’avais peur qu’il ne soit plus vraiment le même, mais je ne pouvais pas fuir. Pas face à lui. Prenant son visage entre mes mains, je l’abaissais légèrement pour coller mon front contre le sien, ayant désormais fait abstraction de tout ce qui pouvait se passer autour de nous.
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Tanguy L. Klioutchevski

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MessageSujet: Re: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeMer 21 Déc - 1:36

    La musique transportait peu à peu mon esprit dans un tout autre monde, beaucoup plus beau et plus attrayant, je me rapprochais un peu plus des gens qui comme moi s'évadaient sur la piste, je n'étais pas de nature très sociable et pourtant ces derniers temps, de nombreux signes m'avaient prouvé le contraire. Quoi qu'il en soit, je ne me retenais pas d'aborder les gens arrivant même à me faire payer un verre, comme quoi, cela à des avantages ! J'eus alors comme un pressentiment, me disant de partir d'ici et rapidement, stoppant mes mouvements, je regardais autour de moi, mais impossible de repérer quoi que ce soit, il y avait trop de monde. Passant une main dans mes cheveux je m'apprêtais à retourner prendre un verre quand une aura familière m’envahit soudainement. Une tendre sensation, douce chaleur qui me donnait un lourd frisson, j'avais été trop lent ? Qui se trouvait derrière moi ? Je n'osais pas bouger, sentant son étreinte se resserrer, sa tête se poser sur mon omoplate. De longs cheveux bruns, une odeur si apaisante...

    Au plus profond de moi, je me faisais une idée très claire sur la personne qui m'enlaçait, mais je ne voulais pas y croire. Cela faisait trop longtemps, j'avais tourné la page. Je n'étais plus Tanguy Podladtchikov, mais Klioutchevski...Fermant doucement les yeux, j'essayais de garder mon calme, après tout, ce n'était peut-être pas elle...Que ferait-elle à Alrich ? Un liquide froid glissant lentement sur ma peau, me faisant rouvrir les yeux, je ne me sentais pas bien. J'étais mal à l'aise, je ne voulais faire qu'une chose : disparaître. Mais le destin n'en fut pas ainsi. Ses pleures, ses paroles, j'entendais tout, c'était bien elle, Ai. L'entendre dans cet état me déchirait le coeur, surtout en sachant que c'était en grande partie ma faute.

    Puis elle retira ses bras de mon cou, les faisant glisser le long de mon bras, ne me lâchant pas pour autant. Surement avait-elle peur que je ne parte une nouvelle fois. Disparaisse comme il y a deux ans. La regardant, on pouvait avec grande facilité sans doute, voir mon visage se décomposer, à présent, je ne pouvais plus y échapper...Elle était bel et bien là, en face de moi. Son sourire si triste, ses yeux larmoyant, qu'avais-je donc fait ? Baissant légèrement la tête en détournant les yeux, je n'avais pas le courage de l'affronter, de plus : qui dit Ai, dit aussi Hiro. Si c'est deux là étaient restés aussi proche que dans mes souvenirs, alors je devais vraiment partir d'ici le plus vite possible. Sentant ses mains relâcher mon bras pour se poser sur mes joues, je fermais presque immédiatement les yeux, résistant quelques instants avant de la laisser remonter mon visage à son niveau. Créant un contact avec nos fronts, c'était insupportable, je ne voulais pas revoir Ai, je l'avais déjà fait horriblement souffrir à Monster, et j'en avais la preuve maintenant. Elle pleurait par ma faute. Je ne laisserais jamais une telle chose se reproduire...

    Posant mes mains sur les siennes, je les retirais de mon visage avant de m'écarter doucement d'elle. Rouvrant les yeux, pour y laisser un regard froid et distant, du moins, j'essayais, mais je savais bien que l'on pouvait lire plus de regret qu'autre chose. Restant un moment immobile, je tournais les talons en la saisissant par le poignet, l'emmenant un peu plus à l'écart, un endroit plus calme. M'arrêtant de marcher, je la poussais un peu violemment devant moi avant de la plaquer contre le mur. Venant frapper d'un violent coup de poing le mur à côté de son visage, je relevais la tête pour plonger mon regard noir dans le sien. Je m'en foutais qu'elle pense que je suis un salop, ou un taré. Tout ce qui comptait, c'est que je ne la blesse pas plus comme je l'avais fait. Et pour cela, il fallait couper les ponts le plus vite possible, une bonne fois pour toute.

      Tanguy - « Je ne sais pas ce que tu pensais faire en venant me voir, mais je tiens à te dire que c'est fini. Et ça depuis bientôt deux ans. On a plus rien à voir ensemble...C'est clair ? »


    F
    aisant une légère pose, je remarquais que ma voix se serrait à mesure où je parlais, détournant le regard de celui d'Ai, je tentais de retrouver mon calme même si cela se révélait être une tâche extrêmement ardue. Pourquoi fallait-il que la soirée tourne aussi mal en si peu de temps. Passant ma main de libre sur mes paupières, je pris une voix plus douce, mais aussi plus faible :

      Tanguy - « Je..Je ne veux pas te voir pleurer encore par ma faute. Je ne veux plus te blesser...Donc s'il te plait...»


    Je n'arrivais pas une fois de plus à terminer ma phrase, me sentant littéralement inutile. Pourtant il suffisait d'un mot, un simple petit mot : pars. Mais il m'était impossible de le dire, mon esprit m'encourageait, mais mon cœur lui, ne voulait rien savoir.



Dernière édition par Tanguy L. Klioutchevski le Jeu 18 Avr - 1:35, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeMer 21 Déc - 19:54

    Les yeux fermés et le visage à quelques centimètres de celui de Tanguy, j’en profitais pour respirer son odeur. Je n’aurais jamais cru réagir comme ça un jour. Mes mains elles continuaient de profiter de la douceur de sa peau et de la chaleur de son corps. Je l’aurais bien serré contre moi à nouveau, mais j’avais peur. Mon cœur lui, commençait doucement à s’emballer, et ne voulant pas admettre moi-même la raison pour laquelle il battait aussi vite, je mis ça sur le compte de l’ambiance de la boite. Mes sanglots eux se stoppèrent doucement. Certes, quelques larmes nichaient toujours au coin de mes yeux, mais au moins, j’allais arrêter d’inonder le haut de Tanguy. Je profitais de Tanguy comme je le pouvais pendant ces quelques secondes, qui finalement me parurent être plusieurs minutes. Comme si le temps s’était ralenti, me laissant profiter le plus longtemps possible de se moment qui ne durerait pas. Car il n’allait pas durer n’est ce pas ? Dans le fond, j’apréhendais assez mal la suite. Et s’il me détestait car il détestait Hiro ? Et si il était devenu totalement un autre pendant ces deux ans ? Et si malgré ça, moi, je…

    Finalement, le contact brisé entre le corps de Tanguy et le mien me fit sortir de mes pensées, et ce n’était pas plus mal, commençant à me donner mal à la tête avec toute mes réflexions. J’espérais un petit mot gentil de la part de Tanguy, n’importe quoi qui puisse le rendre sympathique mais sa réaction était bien loin de celle que j’espérais. Je me préparais à l’attraper de nouveau quand il tourna les talons, mais je n’eus pas le temps de faire quoique ce soit que ce fut lui qui m’attrapa par le poignet et m’entraina avec lui dans un coin un peu plus calme. Je l’avais suivi sans résistance, pensant que nous allions simplement parler, mais c’était loin d’être le cas. Il s’arrêta pour me jeter contre le mur en face de lui. Je restais un moment bouche bé, ne comprenant tout simplement pas l’utilité de me plaquer ainsi contre un mur. Un léger cri s’échappa de ma gorge en voyant son poing s’abattre violemment contre le mur, à quelques centimètres de mon visage.

    Mes yeux rencontrèrent les siens, pour découvrir à quel point ils étaient noirs et froids. Je voulais de nouveau poser mes mains sur son visage, mais l’idée me paru plutôt dangereuse vu la situation. J’écoutais silencieusement Tanguy alors que mes sanglots recommençaient à refaire surface. Les paroles de Tanguy me firent mal. Très mal. Ma plus grande crainte était en train de se réaliser… Tanguy me détestait. Sur le coup, je voulais le pousser et m’enfuir. Pourquoi avais-je été aussi stupide de croire que Tanguy pourrait nous pardonner un jour ?! Alors que je posais une main sur son bras, prêt à le dégager pour m’enfuir, les mots d’Hiro lors de mon hospitalisation résonnèrent dans ma tête. « On ne choisit pas ce que l’on est, mais on est libre de décider qui l’on veut être »… Je ne voulais plus être celle que l’on doit continuellement protégé... De plus, je devais aider Hiroki. La suite des mots de Tanguy sonnèrent plus doux, mais ne changèrent rien à la situation ; Tanguy souhaitait que je disparaisse. Même s’il ne l’avait pas formulé clairement, c’est ce qu’il sous-entendait.

    Je ne pouvais pas partir. Mon cœur me serrait beaucoup trop à cette idée. J’avais déjà perdu Tanguy une fois, je ne supporterais pas de le perdre une seconde fois. Je l’aimais… J’avais du mal à me l’avouer moi-même après tout ce temps, mais pendant deux ans, je n’ai pas cessé de l’aimer, pas une seule seconde. Ne sachant pas vraiment de quelle façon lui faire comprendre tout cela, je me mis à agir de la façon la plus primaire qui soit. Je le frappai une première fois dans l’épaule, avant de l’attraper par le col de son haut pour l’embrasser. Je sais, ce n’était certainement pas la meilleure chose à faire, mais je ne pouvais pas supporter l’idée de relaisser Tanguy disparaitre de ma vie. Brisant par moi-même le contact entre nos lèvres, je posais ensuite ma tête contre son torse, prenant une grande inspiration avant de plonger mon regard dans le sien.

      Ai – « Je t’aime Tanguy… Pendant deux ans, je n’ai cessé de t’aimer et de penser à toi. Je t’aime ! Et je ne supporterais pas que tu disparaisses une seconde fois… »

    Rebaissant la tête et coupant tout contact avec son corps, de nouvelles larmes coulèrent sur mes joues. J’avais peur qu’il m’avoue me détester, ou que son cœur appartienne déjà à une autre. Mon cœur étant de plus en plus comprimé dans ma cage toraxique. Je plantais Tanguy et quitta la boite pour sortir respirer. Une fois dehors, je m’appuyais contre l’un des murs, et me cogna légèrement la tête en la penchant trop rapidement en arrière. Quelle imbécile je faisais encore… A quoi bon lui dire que je l’aimais si c’était pour m’enfuir trente secondes après. Je me laissais doucement glisser contre le mur jusqu’à finir par m’accroupir. Posant mes bras sur mes genoux, j’y enfouie rapidement ma tête pour cacher ma peine, pleurant librement. J’aurais dû appeler Hiro, le laisser faire entendre raison à Tanguy, après tout il était son meilleur ami, ses mots auraient surement eut plus d’effets que les miens sur l’esprit de Tanguy. Pleurant de plus belle, je m’en voulais d’avoir tout fait foiré. Je restais un moment immobile à pleurer, n’ayant pas le courage de rentrer chez moi.
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MessageSujet: Re: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeJeu 22 Déc - 11:28

    Les secondes étaient interminables, et plus elles passaient, plus je trouvais mon comportement stupide. Pourquoi avoir sorti des conneries aussi grosses ? Pour me soulager ? Une chose était sûre, je regrettais amèrement ce que j'avais dit, mais maintenant que le mal était fait, je devais en assumer les conséquences. Ses pleures reprirent une nouvelle fois, avec plus d'intensité, cela me fit presque immédiatement détourner la tête. Je n'en pouvais plus...Je luttais intérieurement pour ne pas partir, ne pas la laisser là seule, mais cela devenait de plus en plus difficile. Un choc me fis reprendre mes esprits, c'était Ai qui m'avait frappé sur le torse. Je la regardais, surpris et désarmé à la fois, que devais-je faire, pourquoi m'avoir frappé ? A cause de mes propos sans doute...Attrapant le poignet de la main avec laquelle elle m'avait frappé, je m'approchais un peu plus d'elle en fronçant légèrement les sourcils. M'apprêtant à parler une nouvelle fois, je fus coupé dans mon élan par Ai.

    En moins d'une fraction de seconde, toute ma rage, ma colère et ma détermination disparurent pour laisser place à la tendresse. Un long frisson parcourut mon corps, engourdissant mes membres, lâchant prise sur son poignet, je gardais les yeux ouverts, réfléchissant à ce qui se passait. Cela n'avait dû durer que quelques secondes, mais pour moi, il s'était écoulé de véritables heures. Lorsqu'elle rompit le contact de nos lèvres, je ne réagis pas immédiatement, me laissant faire. Sa tête sur mon torse ne fit que me troubler d'avantage, emportant dans la même occasion mon rythme cardiaque dans une danse affolante. J'avais peur, peur de ce qu'elle allait me dire, mais en voyant la pointe de détermination dans son regard, il n'y avait plus aucune question à se poser et ses paroles ne firent que mettre en évidence ce que je craignais le plus. Ai m'aimait. Je ne savais pas comment une telle chose était possible, mais c'était un fait. J'avais avant même de le savoir, fait le plus gros du mal. Pour moi, nous nous trouvions à un point de non retour, il n'était pas possible pour Ai de m'oublier...Comme il était pour moi impossible de l'ignorer.

    Ses paroles m’avaient énormément affecté, à un tel point que je finis même par en douter. Ne serais-ce pas une sorte de vengeance ? Pour être parti sans prévenir ? Et si Hiroki lui avait demandé de faire tout ça dans le but de me faire payer mon comportement envers lui ? Beaucoup de questions tournaient dans mon esprit pour l’unique raison que je ne pouvais mériter Ai. Quand on y repense, comment une fille si douce et gentille pouvait éprouver autres choses que de la pitié envers quelqu’un comme moi ?

      Tanguy« Ai, je suis… »


    Disparue. Avec toutes ces réflexions inutiles, je n'avais même pas remarqué qu'elle était partie. Me redressant doucement je cherchais tout autour de moi, elle n'avait pas pu partir bien loin si ? Apercevant une jeune fille brune de même gabarit qu'Ai, je m'approchais rapidement d'elle, l'attrapant par les épaules avant de la faire pivoter vers moi. Manque de chance, ce n'était pas Ai. M'excusant rapidement, je m'engageais ensuite vers le bar où, dès mon arrivée, le barman me demanda ce que je voulais. Encore troublé par les paroles d'Ai, je ne savais que lui répondre, tout ce que je voulais à ce moment précis, s'était retrouver Ai. Rien de plus. J'avais du faire trois fois le tour de la boîte sans succès. Je ne sais pas comment elle avait réussi, mais elle m'avait bien eu. Une terrible hypothèse frappa alors mon esprit : et si quelqu'un l'avait agressé ? Non, je devais rester lucide et ne pas m'imaginer des choses...Abandonnant les recherches je n'en restais pas moins rassuré. Refermant correctement ma veste, je réchauffais partiellement mon corps de quelques degrés avant de mettre les pieds dehors. Quelques secondes plus tard, des pleures attirèrent mon attention, courant légèrement jusqu'à les atteindre, je restais silencieux face à la scène. C'était Ai, accroupie contre le mur.

    M'approchant doucement d'elle, je me mis à sa hauteur avant de la prendre dans mes bras, posant l'un de mes genoux sur le sol pour ne pas perdre équilibre, je passais délicatement mes mains dans ses cheveux. Imprégnant mon esprit de son odeur, sachant pertinemment que c'était la dernière fois que je l'approcherai d'aussi près. Dès que nous rentrerons chez nous, je disparaîtrais de nouveau. Quels malheurs pourraient bien lui arriver si elle côtoyait un tueur un gage ? Des représailles, des vengeances personnelles ? Hors de question que cela se produise. Je ne sais pas combien de temps j'étais resté à enlacer sont corps refroidit par la température ambiante, mais décoller son corps du mien fut une dure épreuve. L'aidant à se relever, je glissais ma main sous son menton, essuyant de mon autre main les perles d'eau qui coulaient le long de ses joues. Mon rythme cardiaque s'accélérait avant même que je ne bouge le moindre membre, sachant déjà ce que mon esprit préparait. Je savais bien que je regretterais mon geste un de ces jours, surtout si, comme je l'avais dit, j'allais tout faire pour le plus qu'elle me retrouve. Seulement la tentation était trop forte, rapprochant mon visage du sien, je l'embrassais doucement sous l'oreille, reportant ensuite le baisé jusqu'à ses lèvres. Je prenais le temps nécessaire pour faire de ce contact un souvenir ineffaçable, je rompis le baisé, m'éloignant par la suite doucement d'elle. Fuyant son regard du mieux que je pouvais, j'ajoutais la voix légèrement serrée :

      Tanguy - « Je te ramène chez toi. »


    Une petite marche s'imposait pour atteindre la rue voisine. Je sortis les clés de ma voiture, une petite audi r8, l'ouvrant avant de pouvoir y prendre place. Cette voiture était le dernier cadeau de ma mère adoptive, dernier avant que je ne disparaisse de la circulation. Vous pouvez donc vous douter que je tenais énormément à ce tas de ferraille, mais cette fois-ci, monter dedans ne me soulageais pas le moins du monde. Bien au contraire, je regrettais mes actes passés, que ce soit à MA, envers MinSeo, Hiro ou Ai, qu'envers ma famille. Décidément, j'étais vraiment le dernier des loosers, Taylor avait finalement raison sur toute la ligne et ça depuis le début. Mettant le contact, je ne pus retenir un long soupire s'échapper de ma gorge. Une fois ma ceinture ajustée, je posais mes deux mains sur le volant, le caressant légèrement, mal à l'aise. Décidément, il fallait vraiment que j'arrête avec ce sentimentalisme de mes deux. Depuis quand étais-je comme ça...? Depuis toujours, vous avez raison...Je m’efforçais juste de le cacher au yeux de tous.

      Tanguy - « Où je te dépose ? »


    J'avais dit ça sans même avoir vérifié qu'Ai m'avait bien suivie, mais si elle ne l'avait pas fait, je n'allais pas sortir pour aller la chercher. Au non, si elle n'était pas là, alors la soirée allait se terminer plus vite que prévu, j'allais rentrer et ne plus entendre parler d'elle ni d'Hiro.



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MessageSujet: Re: Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Impossible ! Toi ici ? |Pv Ai| Icon_minitimeJeu 22 Déc - 20:01

    Le corps à moitié frigorifié, des tremblements venaient se joindre à mes larmes. Ne préférant pas imaginer ce que les gens pouvaient penser de moi en me voyant ainsi, je retournais dans mes réflexions. Comment avions-nous fait pour en arrivé là ? Pourquoi ne pas avoir tenté d’éviter le mur qui se dressait face à nous ? Nous l’avions percuté si violemment. Comme un poignard en plein cœur. Une mort lente et douloureuse. Je me mis par la suite à regretter MA. Tout était tellement plus simple à l’époque. Même si mes sentiments pour Tanguy étaient déjà là, au moins, je les ignorais. Même en Chine, j’avais su les ignorer… Alors pourquoi ? Pourquoi est ce qu’aujourd’hui je ne pouvais pas agir normalement avec Tanguy ? Pourquoi Hiro et moi n’étions nous pas convaincu que la meilleure chose à faire était de l’oublier ? Repensant à tout ce qu’il s’était passé à MA, je compris. Les souvenirs que j’avais de Tanguy étaient tout simplement merveilleux. Quand je repensais à lui, la première chose qui frappait mon esprit était les bons souvenirs que j’avais de lui. Son altercation avec Hiro, la destruction du hall, tout cela apparaissait seulement comme un moment de mal-être de celui qui était notre ami. Mais en aucun cas je ne voyais ça comme de la haine à notre égard. J’aurais voulu que tout cela soit plus simple, mais quand on est monstre, rien ne l’est jamais n’est ce pas ?

    M’apprêtant enfin à me relever, je ne bougeais plus en sentant l’étreinte de Tanguy. Sans avoir à relever la tête, je savais que c’était lui. Son touché, son odeur, je les reconnaitrais entre mille. A la fois si heureuse et si triste, je me contentais de me serrer un peu plus contre lui. Si ces instants devaient être les derniers passé avec lui, alors je voulais en profiter un maximum. Les secondes me parurent être des heures, ce qui me laissa clairement le temps de profiter de se moment et de calmer en grande partie mes pleurs, même si mon cœur lui ne cessait de s’emballer un peu plus à chaque seconde passée près de Tanguy. Le froid regagna rapidement mon corps alors que Tanguy venait de se décoller de moi. M’aidant à me relever je cherchais désespérément quelque chose à dire, mais rien de venait. Laissant Tanguy essuyer les larmes qui se trouvaient sur mes joues, j’étais gênée de mon comportement face à lui. Il releva mon menton, mes yeux cherchèrent les siens, mais rapidement se refermèrent en sentant ses lèvres près de mon oreille. Je laissais s’échapper un léger gémissement. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, mais ce ne fut rien comparé à celui qu’il fut quand ses lèvres se posèrent sur les miennes. J’aurais donné n’importe quoi pour arrêter le temps, que cet instant dur éternellement. Car pour moi, le contact entre nos lèvres se rompit bien trop rapidement.

    Posant mes doigts sur mes lèvres, je souris intérieurement lorsqu’il parla de me raccompagner. Silencieusement, je le suivais, marchant à quelques mètres derrière lui. Voyant Tanguy monter dans une Audi R8, j’hésitais un moment avant de faire la même chose. En fait, s’il conduisait de la même façon que Hiro, je préférais encore rentrer dans le froid. Mais s’il me restait encore une chance – même infime – de régler mes problèmes avec Tanguy, alors je voulais la saisir. Montant dans la voiture à mon tour, je bouclais ensuite ma ceinture tandis que Tanguy me demandait ou me déposer. Sur le coup, je pensais lui donner une autre adresse, histoire que la route dure le plus longtemps possible, mais j’avais peur de la réaction qu’il pourrait avoir en découvrant la vérité. Je dus donc me résigné à lui dire la vérité, en priant pour que la route dure des heures, peu importe par quel moyen.

      Ai – « Liberty Avenue, bâtiment A. »

    N’ajoutant rien d’autre, je cherchais un moyen de forcer Tanguy à rester. Ne serait ce que quelques heures de plus, histoire d’avoir une chance de prévenir Hiro. Pourquoi cet abruti n’était-il jamais là quand on en avait besoin ? La route se passa en silence. Un silence à la fois lourd et apaisant. Lourd, car je n’avais pas idée de ce à quoi pouvait penser Tanguy. Apaisant, car je préférais clairement ne pas l’entendre plutôt que t’entendre à nouveau les mots qu’il m’avait dit un peu plus tôt dans la boite de nuit. La voiture s’arrêta devant le bâtiment avant même que je puisse vraiment réfléchir à quoique ce soit. Quelques vagues idées s’étaient entassés dans ma tête, mais tout incluait que j’arrive à avoir la certitude de retrouver Tanguy dans les jours qui suivent. Je ne savais pas comment faire pour faire promettre à Tanguy de revenir me voir. Le plus simple était probablement de faire en sorte que nos « retrouvailles » durent un peu plus longtemps… Refermant rapidement la portière de la voiture alors que je venais de l’ouvrir deux secondes plus tôt, je croisais mes bras sur ma poitrine, décidée à ne pas bouger. Tournant ensuite la tête vers Tanguy, je brisais le silence entre nous, les sourcils légèrement froncés et le regard déterminé.

      Ai – « Que se passera t-il quand je serais descendue de cette voiture ? Tu disparaitras à nouveau, n’est ce pas ? Je refuse de descendre tant que je n’aurais pas ta parole que je te reverrais ! »

    Insistant du regard, je n’étais pas prête à le laisser à nouveau disparaitre de la sorte. Et même si Tanguy était un démon, les démons n’avaient également qu’une parole, n’est ce pas ? Ne bougeant pas du siège sur lequel j’étais installée, j’attendais une réponse de Tanguy, prête à rester jusqu’à ce que j’obtienne ce que je voulais. Et même si pour cela je devais signer un pacte douteux avec un démon, j’étais prête à le faire. Mais il n’était plus possible pour moi de voir Tanguy disparaitre à nouveau.

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